Le groupe français de petit électroménager Seb a lancé le 26 janvier, un projet entrepôt XXL dans l’agglomération Lens-Liévin. Du fait de sa situation, ce centre de distribution pour le e-commerce et la grande distribution desservira la France et l’Europe du Nord. (Photo SEB DR)
Après plusieurs reports liés à la pandémie, le fabricant français de petit électroménager SEB a posé le 26 janvier la première pierre d’une imposante plate-forme logistique à Bully-les-Mines, dans la très prisée région nord. Pour l’entreprise au CA 2020 de 7 milliards d’euros implantée dans 150 pays, le site servira de centre de distribution pour les petits appareils électriques, vers la grande distribution et pour le e-commerce. Le groupe Seb dispose d’un portefeuille de 31 marques dont sa marque éponyme, mais aussi Tefal, Calor, Rowenta, Krups, Moulinex, etc. Le hub nordiste disposera d’une position stratégique en particulier à destination de l’Europe du Nord.
Le bâtiment de 104 000 m2 réalisé par Primelog et installé sur 26 ha de terrain représente un investissement de 80 M€ pour Seb. Il comprendra un entrepôt de 100 000 m2 et 4000 m2 de bureaux. La zone industrielle de l’Alouette à Bully-les-Mines, dans l’agglomération de Lens-Liévin, est desservie par 3 autoroutes (A1, A21 et A26) qui lui donnent accès à Paris, à la Manche via Calais, ainsi qu’à l’Europe du Nord via Bruxelles. Outre la route, de solutions multimodales ferroviaire, mais aussi portuaire (Dunkerque). Le site dispose également d’un accès à la nouvelle Route de la Soie.
Un potentiel de 500 emplois
L’entreprise va créer 300 emplois sur le site dès la mise en service prévue au printemps 2023 et en promet 200 supplémentaires d’ici à 2030. Les collectivités qui accueillent l’industriel estiment qu’elle générera un total de 1000 emplois dans la zone concernée. Une nouvelle particulièrement bien accueillie dans la ville de Bully-les-Mines où le taux de chômage frôle 17% et dans l’agglomération de Lens-Liévin, territoires particulièrement touchés par la fin de l’industrie minière.
Du côté de l’impact environnemental, le site vise la certification Breeam veery good et, comme cela arrive de plus en plus souvent, le projet est suivi par un écologue afin de protéger et développer la biodiversité.
Emmanuelle Delsol