Le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a reçu la FNTR, TLF, l’OTRE et la FNTV, particulièrement inquiets des impacts du conflit russo-ukrainien. (Photo E.Delsol)
Le 4 mars, le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a reçu les organisations professionnelles représentatives des transports FNTR, TLF, l’OTRE et la FNTV pour un point sur l’impact du conflit en Ukraine. Il a confirmé à cette occasion sa volonté de voir le secteur « pleinement intégré » dans le plan France relance. Le ministère a rappelé dans un communiqué l’ensemble des demandes des professionnels du transport et de la logistique, qualifiées de « demandes fortes d’actions spécifiques et rapides au regard de la volatilité des prix des carburants. »
Parmi celles-ci « le contrôle de la bonne application des clauses d’indexation prévues par le code des transports dans les facturations des prestations du transport routier de marchandises » dont le ministre affirme avoir demandé le renforcement et « une communication plus fréquente des indices sur les carburants routiers par le Comité national routier (CNR), et accessible à tous » qu’il a lancé immédiatement. Les autres demandes du secteur concernent des « rythmes plus rapides de révision des prix dans les marchés publics ou dans les contrats relatifs aux transports collectifs, des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises. »
Le ministère rappelle que « les stocks de gazole et la distribution de carburants sont à des niveaux normaux et sécurisés en France à ce jour. Aucun risque de pénurie des approvisionnements n’est donc identifié et la situation fait l’objet d’un suivi détaillé et permanent. Il a invité les professionnels du transport routier à gérer leurs commandes suivant les rythmes habituels pour maintenir la fluidité des approvisionnements en carburant. »
Emmanuelle Delsol