La start-up Kardinal a levé 10 M€ en série A auprès du fonds de capital-risque BGV et des fonds d’investissements Cap Horn Invest, Plug and Play Ventures, et Serena. Elle développe un logiciel d’optimisation des tournées de livraison sur le dernier kilomètre. Ce tour de table servira à accompagner le développement de l’entreprise, notamment outre-Rhin. (Photo : Kardinal)
Après une première levée de fonds de 2 M€ en 2019 et une croissance record de 500% en 2021, Kardinal vient de boucler un tour de table de 10 M€ en série A auprès du capital-risque BGV (investisseur principal), de son actionnaire historique Serena et des fonds d’investissements Cap Horn Invest et Plug and Play Ventures.
Ce financement va permettre à l’entreprise parisienne de recruter 25 personnes, principalement des ingénieurs, des commerciaux et des profils spécialisés dans l’expérience client. Parallèlement, Kardinal souhaite déployer et développer sa solution à l’international, particulièrement en Allemagne. Le pays représenterait, selon l’entreprise, 25% des parts du marché de la logistique européenne. « Cette levée de fonds va nous permettre d’accélérer et de continuer à renforcer notre avantage concurrentiel. La prochaine étape est de consolider notre stratégie go-to-market en Europe, notamment grâce au recrutement de personnes clés », explique Jonathan Bouaziz fondateur et co-dirigeant de Kardinal dans un communiqué de presse.
ARO et TAO pour optimiser la logistique du dernier kilomètre
Grâce à des algorithmes développés en interne, la solution baptisée ARO (always-on route optimization) planifie et adapte en temps réel le trajet du livreur en fonction de la réalité du terrain : ralentissements, travaux, accidents. L’objectif est de réduire les coûts de transports ainsi que l’empreinte environnementale. ARO s’intègre par ailleurs, aux autres processus et logiciels déjà mis en place dans l’entreprise.
Kardinal développe actuellement une seconde solution, TAO (territory analytics and optimization), qui analyse l’historique des données d’une entreprise afin de l’aider à choisir la sectorisation la plus adaptée à ses besoins. Par exemple, grâce à TAO les entreprises seront capables d’adapter leurs flottes de véhicules en fonction de leurs dimensions et du volume de colis livrés quotidiennement.
Clémence Tingry
